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Un autre regard sur la Terre

Espace, satellites, observation de la Terre, fusées et lancements, astronomie, sciences et techniques, etc. A l 'école ou ailleurs, des images pour les curieux...

Neil Armstrong, un dernier pas dans la mer de la Tranquillité

Publié le 30 Août 2012 par Gédéon in Rétroviseur-un-peu-d'histoire, Lune, Vols habités, L'homme et la femme dans l'espace, Hommage

Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte, la Lune est morte.
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs,
La Lune est morte ce soir...
 
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c'est votre cœur que l'on crève.
La corde qu'on vous passe au col !
Il va falloir aller plus loin,
Par delà des millions d'étoiles
À la recherche de l'étoile
Qui vous fera rêver demain...
 
Extrait d’une chanson interprétée par les Frères Jacques.
Paroles: Jacques Mareuil. Musique: Georges Liferman (1968)
 
  Apollo 11 - Neil armstrong - Pas pour l'humanité - Drapeau
Une des rares photos de Neil Armstrong sur la Lune, prise par Buzz Aldrin,
pendant leur marche sur la Lune. Crédit image : NASA
 
Dernier quartier : l’aigle s’est posé définitivement
L’actualité suscite parfois des raccourcis et des rapprochements étonnants : en quelques jours deux Armstrong ont fait la une des journaux. Un seul à fait la Lune…
On oubliera certainement assez vite Lance Armstrong après la décision de l'agence américaine antidopage de lui retirer ses sept titres de vainqueur du Tour de France et de le radier du cyclisme professionnel.
Au contraire, le nom de Neil Armstrong restera sans aucun doute longtemps dans les livres d’histoire comme celui d’un héros de tous les temps, symbolisant à la fois l’odyssée de l’espace et la capacité de l’homme à explorer et dépasser ses limites.
Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune, est mort le 25 août 2012 quelques semaines après son 82ème anniversaire, à la suite de complications après un quadruple pontage coronarien. C’était le lendemain d’un premier quartier et quelques jours après le périgée.
 
Aussi longtemps qu’il y aura des livres d’histoires…
Commandant de la mission Apollo 11, il est entré dans l’histoire dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969 en prononçant la phrase désormais célèbre « C’est un petit pas pour un homme mais un bond de géant de l’humanité » ou, en anglais, « That is one small step for (a) man, one giant leap for mankind ».
La différence entre la version anglaise et la traduction française (« a man » ou « l’homme ») témoigne du débat suscité par l’enregistrement audio de qualité médiocre. Neil Armstrong a toujours affirmé avoir prononcé la phrase complète.
  
Transformer ses rêves en réalité…
L’évènement le plus attendu du siècle… Des centaines de millions de téléspectateurs ont suivi l’alunissage à la télévision. A leur retour sur Terre, en constatant l’accueil triomphal qui était réservé aux trois membres de l’équipage d’Apollo 11, Buzz Aldrin aurait dit : « Neil, regarde ! On a raté tout le spectacle… »
C’est un évènement planétaire qui a marqué toute une génération et qui a certainement fait rêver les suivantes. Plusieurs personnes avec qui j’en ai parlé ces jours-ci se souviennent parfaitement de l’endroit où ils étaient et de l’ambiance, avec par exemple, la chanson des Frères Jacques dont les paroles sont reprises au début de cet article. Pour ma part, alors que j’avais 7 ans, je n’ai pas de souvenir précis de la nuit de l’alunissage. Après avoir vu et revu à plusieurs reprises les images, il est difficile de savoir quel est la part du souvenir réel et du souvenir du souvenir…
Décevant ? Pas vraiment si je compare avec ce que disait justement Neil Armstrong quand on lui demandait s’il se rappelait de la déclaration de John F. Kennedy annonçant le projet d’envoyer (et de ramener !) un homme sur la Lune :
« Well, yes, I certainly remember it, but it's a big hazy because I've heard recordings of it so many times since, that you're not certain whether you're remembering or you're remembering what you're remembering. So I'm not certain what it was. And, of course, it's been colored by the fact that I read so many stories of how that process actually occurred and what led to his conclusion to do that. » (extrait du témoignage oral de Neil Armstrong enregistré en septembre 2001)
Quoiqu’il en soit, les premiers pas sur la Lune, avec la mise en orbite de Spoutnik, le vol de Gagarine et, au moins pour les français, la satellisation d’Astérix (A1) sont des évènements qui ont fait rêver beaucoup de jeunes et suscité quelques vocations d’astronautes ou d’ingénieurs. Souhaitons que les projets spatiaux présents ou futurs, comme par exemple il y a quelques semaines l’extraordinaire arrivée de MSL sur Mars, continuent à jouer ce rôle… Comme les activités proposées aux jeunes pour les faire découvrir l’intérêt des activités scientifiques et techniques : très jeune, Neil Armstrong a fabriqué de nombreuses maquettes d’avion.
Très récemment, en mai 2012, avec Gene Cernan (le commandant de la mission Apollo 17, le dernier homme à marcher sur la Lune), Neil Armstrong a participé à l’inauguration à Pensacola en Floride de la National Flight Academy, un centre destiné à faire découvrir aux jeunes les mathématiques et les sciences par l’intermédiaire d’activités aéronautiques.
 
NASA - sélection des astronautes - Groupes 1 et 2
Les deux premiers groupes d’astronautes sélectionnés par la NASA. Assis au premier rang, les sept du
programme Mercury retenus en avril 1959 : de gauche à droite, L. Gordon Cooper Jr., Virgil I. Grissom,
M. Scott Carpenter, Walter M. Schirra Jr., John H. Glenn Jr., Alan B. Shepard Jr., et Donald K. Slayton.
Debout à l’arrière plan, de gauche à droite, les « new nine », ceux nommés en septembre 1962 :
Edward H. White II, James A. McDivitt, John W. Young, Elliot M. See Jr., Charles Conrad Jr.,
Frank Borman, Neil A. Armstrong, Thomas P. Stafford et James A. Lovell Jr.
Visiblement, être troisième à droite était un bon choix… Crédit image : NASA
 
21 juillet : 21 heures à la surface de la Lune et 21 kilos d’excès de bagages au retour, avant 16 jours en quarantaine
C’est fin 1968 avec Apollo 8 que les américains passent une étape décisive en faisant le tour de la Lune alors que le module lunaire n’est pas encore prêt.
Apollo 11 décolle le 19 juillet 1969, avec un équipage composé de Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Mike Collins. Le 21 juillet (en heure française), c’est la descente du LM, alors que Collins reste dans le module de commande autour de la Lune.
20 minutes après la descente de l’échelle la plus filmée de tous les temps, Aldrin rejoint Armstrong sur le sol lunaire.
Ils explorent les environs du LM pendant 2 heures et demie et ramassent 21 kilogrammes d’échantillons de roches, prennent des photos, installent quelques équipements scientifiques et plantent un drapeau américain. Après environ 22 heures sur place, le moteur d’Eagle leur permet de rejoindre Collins et de préparer le voyage de retour. Ils amerrissent dans le Pacifique à proximité du porte-avion USS Hornet où les attend le président Nixon.
C’est seulement après 16 jours de quarantaine qu’ils connaissent leurs premiers bains de foule.

Armstrong - Douane - déclaration roches lunaires 

Une procédure habituelle
pour un héros normal : la déclaration
en douane des souvenirs de voyage. Crédit image : NASA

Au total, jusqu’à Apollo 17, 12 hommes ont marché sur la Lune. Apollo 13 a raté une bonne occasion mais la mission est également restée très célèbre ! 
 
Héros discret, héros malgré lui
Neil Armstrong, ce n’était pas exactement le genre de personne à courir autour d’un stade en criant « je suis une légende vivante »…
Même les circonstances de sa mort confirment qu’il cherchait d’abord à vivre comme Monsieur tout le monde !
Etonnant de la part de quelqu’un qui a vécu un certains nombre de situations « inattendues » :


Astronautes - entraînement - pilotage module lunaire

Avions prototypes ou machines plus exotiques …
Si, si, ça se pilote ! Crédit image : NASA

Une éjection d’un avion Panther pendant la guerre de Corée en Septembre 51 (alors qu’il n’avait jamais sauté en parachute !), une perte de contrôle d’un avion X15 à plus de 60 km d’altitude, la rotation folle de la capsule Gemini VIII au moment du rendez-vous avec un étage Agena et, pour Apollo 11, une réserve de carburant pour 30 secondes de vol, au moment où le module lunaire se pose…
Bref un certain flegme et une bonne dose de sang froid.
La discrétion, la modestie et l’humilité de Neil Armstrong sont également unanimement mentionnées dans les déclarations multiples qui ont suivi l’annonce de son décès. Dans un communiqué publié samedi, la famille de Neil Armstrong indique ainsi: « Neil Armstrong was also a reluctant American hero who always believed he was just doing his job. »
Charles Bowen, l’administrateur de la NASA parle de la « grace and humility » d’un des plus grands explorateurs américains.
Cela va même jusqu’à rendre difficile l’exercice de trouver des photos de Neil Armstrong sur la Lune… C’est vrai qu’en général le photographe familial n’est pas souvent sur la photo. Neil Armstrong était officiellement chargé des photos sur la Lune, mais quand même…
 
Apollo 11 - Armstrong - Aldrin - Lune - 1969 - NASA
Neil Armstrong sur la Lune ? Non, c’est Buzz Aldrin photographié par Neil Armstrong.
Pour voir Armstrong, il faut examiner le reflet au centre de la visière du casque.
Crédit image : NASA.
  
Travailler sous pression dans le vide…
Comment devient-on premier homme sur la Lune ?
Je ne connais pas les raisons précises qui ont amené au choix de Neil Armstrong comme commandant de la mission Apollo 11. Dans le témoignage cité plus haut (voir pages 63 à 66), il aborde assez peu ce sujet et les discussions avec Dake Slayton, un des sept premiers astronautes du programme Mercury, responsable à l’époque de la sélection des équipages.
Il y a beaucoup de bons livres sur l’histoire des missions Apollo et sur les hommes qui y ont participé (en particulier la biographie autorisée « Neil A. Armstrong, First man » de James R. Hansen). Si vous lisez l’anglais, je recommande d’abord de lire ce fameux témoignage, une interview de Neil Armstrong par Stephen E. Ambrose et Douglas Brinkley. Quelques pages peuvent être jugées anecdotiques mais d’autres peuvent servir de base motivante pour un cours d’anglais en classe.
J’en reprends ici quelques cours extraits sans les traduire (l'opportunité d'un cours d'anglais inhabituel avec vos élèves ?). J’ai été frappé en le lisant par quelques messages récurrents qui aident à cerner la personnalité de Neil Armstrong.
Quatre points particuliers ont retenu mon attention :
  • D’abord la concentration sur l’objectif de la mission : Neil Armstrong a mis le pied sur la Lune mais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’avait pas la tête dans la Lune. ll utilise souvent le mot « focus », pour décrire l’état d’esprit des astronautes préparant leurs vols : « There were some similarities in the sense that we were planning and we were trying to solve problems and devise approaches, but since we were trying to do an operational job, we were extremely focused. A research project tends to be more broad, generic, cover a range so that you have indications as to which might be the best path. »
  • Ensuite, les rôles respectifs de l’expérience et de l’entraînement et les réactions face à l’imprévu : « I think it predominantly is experience over training. Training certainly helps, but having been in flying machines for many years and faced a lot of difficulty, pilots become accustomed to being required to solve problems as they arise …, and particularly test pilots who get a higher percentage of things going wrong than normal pilots… The experience that we'd had in flying a variety of different kind of machines in difficult circumstances certainly enhances your ability to look at a situation, … analyze it and determine what your probable best course is and how much latitude you have to deviate from that best course. »

    « You know, normally… a lot of unexpected things happen, and usually they're not the ones you practice, but the fact that you practiced a lot of different things puts you in the proper mindset to handle whatever it is that comes along, even if it isn't the one that you've experienced before. And I think that happened on a lot of the flights. »
  • La perception du niveau de risque par les pilotes d’essais et les astronautes : « The risks that we had in the space side of the program were probably less than we had back in flying at Edwards or the general flight-test community. The reason is that when we were out exploring the frontiers, we were out at the edges of the flight envelope all the time, testing limits. Our knowledge base was probably not as good as it was in the space program. We had less technical insurance, less minds looking, less backup programs, less other analysis going on. That isn't to say that we didn't expect risks in the space program; we certainly expected they would be there, were guaranteed that they would be there. But we felt pretty comfortable because we had so much technical backup and we didn't go nearly close to the limits as much as we did back in the old flight-test days. »
  • Le travail d’équipe et l’exigence du travail très bien fait : « Each of the components of our hardware was designed to certain reliability specifications, and far the majority, to my recollection, had a reliability requirement of 0.99996, which means that you have four failures in 100,000 operations. I've been told that if every component met its reliability specifications precisely, that a typical Apollo flight would have about 1000 separate identifiable failures. In fact, we had more like 150 failures per flight, substantially better than statistical methods would tell you that you might have.

    I can only attribute that to the fact that every guy in the project, every guy at the bench building something, every assembler, every inspector, every guy that's setting up the tests, cranking the torque wrench, and so on, is saying, man or woman, "If anything goes wrong here, it's not going to be my fault, because my part is going to be better than I have to make it." And when you have hundreds of thousands of people all doing their job a little better than they have to, you get an improvement in performance. And that's the only reason we could have pulled this whole thing off ».
Finalement, comme l’explique le biographe de Neil Armstrong, c’est peut être parce qu’il a été jugé plus apte à assumer dans la durée le fardeau de super-héros que Neil Armstrong a été désigné par la NASA comme commandant d’Apollo 11.
 
Apollo 11 - Pied sur la lune - Homme sur la Lune - Armstron
L’empreinte du premier pas sur la Lune ? Non, c’est une empreinte de la botte d’Aldrin qui a foulé
le sol lunaire vingt minutes après Armstrong. Où est l’empreinte du premier pas sur la Lune ?
Crédit image : NASA.
  
Bras musclé et pied célèbre : quelques mots sur la carrière de Neil Armstrong
Vous trouverez d’excellents livres, articles ou pages web qui retracent la carrière de Neil Armstrong. Je me limite ici à quelques points de repères.
Né en 1930, Armstrong s’intéresse très tôt à l’aviation. Il obtient son brevet de pilote à 16 ans. Après de, il devient pilote de l’aéronavale entre 1949 et 1952 et effectue 78 missions pendant la guerre de Corée puis complète sa formation d’ingénieur en aéronautique. Il devient pilote d’essai en 1955 à Cleveland puis à la base Edwards au National Advisory Committee for Aeronautics (l’ancêtre de la NASA) où il pilote à peu près tout ce qui peut voler. En 1962, il se porte candidat pour devenir astronaute. En mars 66, à bord de Gemini 8, avec David R. Scott, il réussit le premier amarrage de deux véhicules spatiaux même si la mission faillit tourner au drame. Ensuite, c’est préparation du programme Apollo et la consécration avec la mission Apollo 11.
Au total, deux missions dans l’espace (Gemini 8 et Apollo 11). Neil Armstrong quitte la NASA en 1971 pour devenir professeur d’ingénierie aérospatiale à l’Université de Cincinnati dans l’Ohio jusqu’en 1979. Il a participé en 1986 à la commission d’enquête sur l’explosion de la navette Challenger.
Dernière précision : l'anecdote sur Mr et Mme Gorski est un "hoax" : cette histoire de pipe est fumeuse...
 
Space dominance… au cœur de la politique spatiale américaine
"We came in peace for all mankind". Cette phrase figure sur une plaque fixée sur un des pieds de module lunaire. Avec la phrase prononcée par Armstrong, elle renforce l’idée que cet exploit est réalisé au nom de l’humanité, au-delà des frontières et des divisions entre pays.
Néanmoins, c’est bien un drapeau américain qui a été planté sur la Lune : il marque la victoire des Etats-Unis dans la course à l’espace qui les opposait aux soviétiques depuis Spoutnik et Gagarine.
 
Lune - Conquête spatiale - Drapeau américain We came in peace for all mankind
Deux façons de voir la conquête de la Lune. Crédit image : NASA
 
Même si l’époque de la guerre froide est révolue, il est frappant de voir à quel point les choix politiques du début des années 60 ont durablement structuré la politique spatiale américaine : les outils spatiaux au cœur de la politique de défense, l’observation de la Terre et l’environnement, l’exploration de l’Univers. Le succès récent de MSL démontre à nouveau que l’ambition américaine, malgré les contraintes budgétaires, reste très grande.
Quelques mois avant une conférence ministérielle de l’ESA pendant laquelle des choix importants doivent être faits en Europe, il est important de se rappeler comment une vision politique très nette a permis, dans un contexte très particulier, de construire le programme spatial américain. Le scepticisme initial du président Eisenhower après Spoutnik (« What's the worry? It's just one small ball ») n’a pas duré longtemps…
En Europe, la question principale est certainement de trouver le bon équilibre entre les initiatives des états membres et les actions collectives. C’est donc peut-être moins une question de budget que de couleur du drapeau. Celui avec les étoiles en cercle n’est pas mal non plus. Ce serait bien qu’il soit plus visible…
 
Les photos du héros par LRO
Difficile de conclure un article du blog Un autre regard sur la Terre sans une photographie prise par satellite… de la Lune !
L’image suivante a été prise par la sonde LRO en orbite à 24 kilomètres d’altitude au-dessus de la surface de la Lune. Sans atmosphère, un satellite peut voler bas…
Acquise en novembre 2011, après les premiers pas de Neil Armstrong, elle montre le site d’alunissage de la mission Apollo 11 avec les vestiges laissés sur place : la base du module lunaire, l’expérience de mesure sismique PSEP (Passive Seismic Experiment Package), le réflecteur laser LRRR (Laser Ranging RetroReflector) avec son couvercle et les traces plus sombres laissées par le passage des astronautes, en particulier celle vers le cratère Little West, 30 mètre de diamètre, à environ 50 mètres du LM.
 
Lune - Appolo 11 - armstrong - LRO - M109080308R - annoté
Image acquise le 5 novembre 2011 par la caméra de la sonde LRO à 24 kilomètres au-dessus du
site d’alunissage d’Apollo 11. Référence de l’image : M175124932R. Crédit image : NASA
 
En savoir plus :
 
Suggestions d'utilisations pédagogiques en classe :
  • Un peu d'anglais avec un support original : le témoignage de Neil Armstrong (dont sont tirés les extraits publiés plus haut). Plusieurs angles d'approche : valeurs, histoire, politique, le statut de héros...
  
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