La tour Tokyo Sky Tree, une tour de radiodiffusion de 634 mètres de hauteur, 634 mètres,
la deuxième plus haute structure du monde, derrière le gratte-ciel Burj Khalifa : pas de
problème pour regarder les JO à la TV ! Image acquise par le satellite Pléiades en mai 2012.
Crédit image 2012 CNES – Distribution Astrium Services.
Banzai ! Sportifs, amis du décalage horaire, bonjour…
Après Londres en 2012 et Rio de Janeiro en 2016, c’est Tokyo qui organisera les jeux Olympiques d'été 2020. Samedi 7 septembre 2013, le comité international olympique (CIO), réuni à Buenos Aires, a préféré la capitale japonaise, arrivée devant Istanbul et Madrid.
Après un échec pour les JO de 2016, les japonais ont expliqué leur volonté de se lancer dans la course olympique en 2011 pour redonner espoir à la population, ébranlée par la triple catastrophe de mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire), et relancer l'économie.
Tokyo a déjà organisé les Jeux Olympiques d’été en 1964. Le Japon a également accueilli deux éditions des jeux d’hiver en 1972 à Sapporo et 1998 à Nagano. Malgré l’ombre de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, le dossier de candidature japonais a été jugé le plus convaincant et le plus solide au niveau financier.
A Tokyo, le quartier de Minato vu par le satellite Pléiades : on voir la tour de Tokyo,
(332 mètres de hauteur). Attention à l’orientation : le nord est à droite.
Crédit image 2012 CNES – Distribution Astrium Services.
C’est la lutte en finale
Autre décision prise par le CIO à Buenos Aires : la lutte a finalement réintégré le programme olympique pour les JO 2020 et 2024. C’est une grande victoire pour les amateurs de cette discipline.
Plusieurs articles du blog Un autre regard sur la Terre ont déjà abordé les grands évènements sportifs mondiaux (coupe du monde de football, jeux olympiques, mondial de rugby, etc.) et leur impact sur le développement des villes.
Le satellite Pléiades nous a récemment fourni des images étonnantes de Tokyo (dont celle du Tokyo Sky Tree en relief). Les satellites d’observation vont certainement nous montrer de nouvelles images de Tokyo et du Japon : par exemple, parmi les grands travaux présentés dans le dossier de candidature, un stade d’une capacité de 80 000 places avec un toit rétractable et un look de vaisseau spatial.
Les images suivantes vous donnent un aperçu des villes citées dans cet article. Trois d’entre elles faisait partie des villes mystère du quiz image satellite du mois de juillet 2013 : Tokyo, Istambul et Rio de Janeiro.
Si tu vas à Rio…
Avant Tokyo, en 2016, les JO d'été se dérouleront à Rio de Janeiro, au Brésil. Rio 2016 : ce seront les premiers Jeux d'été organisés en Amérique du Sud et seulement les troisièmes l'hémisphère sud, après Melbourne et Sydney.
D’ici là, pour les amateurs de ski, rendez-vous en Russie à Sotchi, au bord de la mer Noire, pour les Jeux Olympiques d'hiver en 2014.
Au Brésil, Rio de Janeiro vu par le satellite Pléiades 1A en janvier 2012.
Crédit image 2012 CNES – Distribution Astrium Services.
Madrid : Barcelone en embuscade
A Madrid, c’est la douche froide : la candidature espagnole a été rejetée au premier tour de scrutin, lors duquel Tokyo était arrivée en tête devant Istanbul. Le journal El Pais l’affiche sur sa une : Madrid a subi sa troisième défaite de suite dans la course olympique.
La nouvelle a un peu gâché et éclipsé les victoires de Rafael Nadal, d'abord contre Richard Gasquet puis contre Novak Djokovic en demi-finale et en finale de l’US Open de Tennis. Nadal.
A Barcelone, cet échec est relativisé : la capitale de la Catalogue peut maintenant pousser sans réserve son projet pour les Jeux d’hiver de 2022 au Comité Olympique Espagnol (COE).
Deux images de Madrid vu par le satellite Pléiades 1B quelques jours après son lancement
en décembre 2012. En haut, le palais royal. En bas, le stade Santiago Bernabéu.
Crédit image 2012 CNES – Distribution Astrium Services.
En Turquie, la « sublime porte » se referme
En Turquie, l’échec de la candidature d’Istambul fait également la une des médias turcs. Les explications avancées sont multiples (calcul des européens pour favoriser une candidature en 2024, conflit syrien, etc.) mais les journaux se consolent en insistant sur la fierté d’être passés si près du but.
La ville d’Istambul vu par Spot 6. En haut, vue d’ensemble. En bas, détail en haute résolution.
Crédit image : Astrium Services.
En savoir plus :
- Les autres articles du blog Un autre regard sur la Terre sur le développement urbain vu par les satellites d’observations.
- A Tokyo, La tour Sky Tree Tower en relief avec des images du satellite Pléiades.
- London 2012, la série d’articles sur les jeux olympiques 2012 à Londres :
- 25 années d’évolution de la ville de Toulouse vues par les satellites Spot et Pléiades.
- Au Japon, la série d’articles sur le tremblement de Terre, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima :
- Japon, Tchernobyl... Pour en connaître un rayon sur la radioactivité : les unités de mesure des rayonnements et de leurs effets biologiques
- Au japon, les dégâts du tremblement de terre et du Tsunami vus depuis l’espace par les astronautes de la station spatiale internationale (ISS)
- Un an après le tsunami, retour au Japon et à Fukushima avec le satellite Pléiades
- Japon, Tchernobyl... Pour en connaître un rayon sur la radioactivité : les unités de mesure des rayonnements et de leurs effets biologiques
- D'autres articles sur les grands évènements sportifs :
- l'Euro 2012 en orbite : les stades de Kiev, Donetsk et Varsovie vus par Pléiades
- Ferrari World à Abu Dhabi : l’avancement des travaux vu par les satellites d’observation entre octobre 2009 et mai 2010
- Retransmission de la Finale de la coupe du monde de Rugby à la télévision : comment les images sont-elles transmises en France à partir de la Nouvelle- Zélande ?